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Photo du rédacteurAtelier H.Audibert

Mise en lumière du Musée National de l'histoire de l'immigration

Le Musée national de l'histoire de l'immigration (MNHI) a fait peau neuve et après trois années de travaux et de rénovations de ses collections, il a rouvert ses portes aux visiteurs, au sein du Palais de la Porte Dorée, le 17 juin 2023.




Le parcours scénographique et muséographique, conçu par l'atelier Maciej Fiszer (AMF) et par l'agence Alter Ego, est orchestré en suivant minutieusement la chronologie de l'histoire de l'immigration en France. A partir de l'instauration du code noir appelé aussi édit sur la police des esclaves instauré sous Louis XIV, à nos jours.


Veiller à la conservation des œuvres


Tout au long de la déambulation, l'atelier a réalisé une mise en lumière très claire et homogène, avec des appareils réglés à 3000 kelvins. Il était essentiel, vu l'importance du sujet, de ne pas ajouter une théâtralisation lumineuse à cette exposition.


Dans les premières salles, les lanterneaux installés au plafond, filtrés à 98% sont agrémentés d'anneaux lumineux reproduisant les cycles circadiens de la lumière.

Tout au long de la galerie chronologique, l'atelier a fait usage de linéaires Wallwasher éclairant du haut vers le bas, mais également avec des projecteurs et des cadreurs installés sur la corniche. Pour la mise en lumière des nombreuses vitrines cloches qui ponctuent l'exposition, l'atelier a utilisé de mini projecteurs sur mats et des arches lumineuses pour offrir une mise en lumière précise et non éblouissante.

Il a également fallu penser la mise en lumière en veillant à ne pas abimer les œuvres exposées dont certaines, originales, sont parfois très fragiles.


A l'intérieur du studio de musique, espace d'écoute musicale, l'atelier a réalisé une lumière rasante latérale pour mettre en valeurs les vinyles exposés dans les vitrines.


La fin de la galerie chronologique s'achève par le salon mosaïque où le visiteur peut visionner des vidéos et consulter des ouvrages. Pour cette partie de l'exposition, l'atelier H.Audibert a choisi d'apposer des filtres occultants sur les baies vitrées, laissant une transparence sur l'extérieur et a une fois de plus utilisé des lanterneaux et des projecteurs cadreurs pour offrir une mise en lumière adaptée.



Le visiteur arrive ensuite à l'espace dédié à l'année 1995 baignée de lumière naturelle. Il emprunte ensuite le couloir de transition, aveugle, où il découvre les Guignols des joueurs de 98, des photos d'ouvriers et une œuvre d'art . La visite s'achève par la partie intitulée temps présent installée tout autour de l'Atrium. Dans ce dernier espace dominé par la lumière naturelle, l'atelier a mis des accents lumineux grâce à des mini-projecteur a fleur du plafond technique sur les œuvres et cimaises.

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