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  • Photo du rédacteurAtelier H.Audibert

Qu’est-ce que penser la lumière pour l’humain, en 2022 ?


Cette année, l’atelier fête ses dix ans, l’occasion pour nous de poursuivre notre réflexion autour de la lumière en 2022. Aujourd’hui, nous nous intéressons à la mise en lumière vis-à-vis de l’humain.

La lumière joue un rôle majeur dans la vie de l’être humain. Elle régule ses humeurs, augmente la vigilance, régularise le sommeil, procure de l’énergie, et enfin, grâce à la vitamine qu’elle apporte, elle renforce la solidité des os et booste les défenses immunitaires. Conscients de tous les aspects et effet de la lumière, les concepteurs lumières élaborent une mise en lumière adaptée à chaque lieu et chaque usage.


Dans les établissements scolaires par exemple, la lumière doit respecter des normes bien précises en fonction des âges des élèves, des pièces et de leurs usages. En résumé, le niveau d’éclairement varie en fonction de l’ergonomie de travail.

Les salles de classes doivent par exemple être éclairées à 300 lux pour les enseignements dispensés aux enfants, et 500 lux sur les tables. Le niveau d’éclairement est de 300lux pour les crèches, les salles de jeux. Et surtout, les établissements de formation et d’enseignement doivent respecter un taux d’éblouissement très faible (UGR inférieur à 19). De plus, les écoles ont des normes spécifiques liées aux dangers de la lumière émise dans le spectre bleu. Elles peuvent, en effet, avoir des conséquences néfastes sur la vue des enfants. Des normes ont permis de classer les appareils selon leurs risque liés à la duré d’exposition. Le groupement « GR0 » permet par exemple, de n’avoir aucun risque sur des expositions direct de l’œil à la source de lumière de manière illimité dans le temps.

Dans le cadre de la mise en lumière des lieux de travail des adultes, d’autres normes d’éclairement sont à respecter. Les postes de travail doivent en moyenne être éclairés à 500 lux (jusqu’ à 750 lux pour les travaux de grande précision) et les environs des postes de travail doivent être éclairés à 500 lux. Il en va de même pour les halls d’accueil et les réceptions.


L’atelier H.Audibert met régulièrement les halls d’accueil en lumière. Comme celui de l’office de Tourisme de Versailles, un projet mené avec PCA-Stream, où les normes appliquées sont de 500 pour le comptoir d’accueil et 300 pour les environs. Il peut y avoir des spécificités en fonction des espaces. Concernant les bornes d’accueil des cinémas Pathé, les normes sont très précises. Dans ces espaces, les normes d’éclairement sont de 300 sur le comptoir d’accueil et 200 pour les environs.

L’éclairage contribue au respect du rythme circadien qualifié aussi d’horloge interne des usagers. Il dépend de l’intensité de la lumière mais aussi du spectre lumineux. Aussi, il est préconisé de ne pas utiliser d’écran led, tablette ou ordinateur au moment du coucher dans la mesure où la lumière bleue stimule le cerveau et nuit donc au cycle circadien. La mise en lumière doit apporter une longueur d’onde permettant l’arrivée du progressive du sommeil

La lumière est également pensée par rapport aux usages. Elle doit être fonctionnelle, respecter des normes pour la sécurité et le confort de tous les usagers, y compris les personnes à mobilités réduites et malvoyantes. La lumière doit aussi procurer un sentiment de sécurité et leur permettre de s’approprier l’espace. La façon d’éclairer un lieu peut transformer les usages nocturnes. La mise en lumière de l’espace public est alors conçue avec des températures de couleur plus chaudes, et des mâts ou autres appareils moins hauts pour un rendu plus proche de la lumière domestique.


L’atelier H.Audibert a réalisé une mise en lumière domestique de l’espace public sur plusieurs projets comme sur le concours de la place Marie Janson à Bruxelles ou pour le Vieux port de Bastia. Dans la préfecture de la Haute Corse, le long de la promenade végétalisée, du bord de mer, les appareils font quatre mètres de haut et sont disposés de sorte à laisser des zones d’ombre et de respecter une trame noire.

Enfin l’épidémie mondiale aura eu pour seul effet positif de montrer qu’il est également possible de faire un usage sanitaire de la lumière. Invisibles à l’œil nu, les rayons UV ont une longueur d’ondes comprise entre 200 et 300 nanomètres. Ce spectre électromagnétique présente une caractéristique unique : il est germicide. En d’autres termes, les lampes UV émettent des rayons qui irradient les micro-organismes en dégradant leur acide nucléique. Des systèmes de purification d’air par UV ont été mis en place suite à la crise de la Covid notamment dans des restaurants ou des bureaux.

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