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  • Photo du rédacteurAtelier H.Audibert

Avoir un langage lumineux cohérent au sein d’un même projet


A Marseille, la mise en lumière établit un lien entre le haut et le bas du jardin Vaudoyer. Crédit Giacomo Bretzel

Dans la conception lumière d’un projet urbain, il est essentiel d’avoir un langage cohérent au sein d’un même projet. La mise en lumière du projet concerné est réfléchie à son échelle pour lui permettre de disposer de sa propre identité lumineuse. On parle alors de parti pris lumineux échafaudé au cas par cas. Il s’agit de faire surgir le projet de la pénombre en dessinant ses contours tel que le concepteur lumière le souhaite. Il doit être perceptible dans son ensemble pour un rendu harmonieux et cohérent. Si le concepteur lumière choisit de laisser certains espaces ou parties d’un bâtiment dans l’ombre ce sera pour mieux en mettre d’autres en valeurs. Plus encore à l’instar d’un éclairagiste de théâtre, il peut aussi se dessiner une scénographie lumineuse apparaissant à la tombée de la nuit. Ce méticuleux travail d’orfèvre permet ainsi de donner à voir, de guider l’usager et de l’emmener dans univers lumineux teinté de poésie. Une fois la mise en lumière imaginée, en accord avec la maîtrise d'œuvre et la maîtrise d’ouvrage, le concepteur lumière opte pour une technique précise en respectant toujours normes, exigences et confort de l’usager nocturne. Au jardin Vaudoyer de Marseille, par exemple, le confort et la circulation nocturne ont été rendues possibles grâce à des principes d’éclairage fonctionnels pensés spécialement pour le projet. Cela a aussi permis d’assurer une cohérence lumineuse entre le bas et le haut du jardin. Pour ce projet, l’atelier H.Audibert a utilisé des sources lumineuses basses et rasantes. L’aspect scénographique a été accentué grâce à la transformation de l’ascenseur en lanterne ou encore l’éclairage sous les bancs.

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